Forgotten Heaven
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Naufragé de n'importe quel océan, vous voici maintenant sur une île abandonnée depuis des lustres... NC-15
 
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 Edward Dawson [A Terminer ]

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Edward Dawson
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Edward Dawson


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MessageSujet: Edward Dawson [A Terminer ]   Edward Dawson [A Terminer ] Icon_minitimeMer 25 Fév - 10:50

    Nom: Mon nom ne vous dit rien ? Heureusement pour vous. D'ailleurs, je ne vois pas où vous auriez pu l'apprendre. Cependant, je préfère garder l'anonymat. Venant d'une famille connue, dans le mauvais sens, je m'en détache autant que je peux. J'ai donc changé mon nom qu'était Mogami en mon nom actuel qui est Dawsoni. Je me présente sous ce nom, ne voulant attirer quelconque attention sur moi, bien que mon physique puisse me trahir, ce qui n'arrive que très rarement.

    Prénom: L'un des seuls souvenirs de ma famille, le prénom que j'ai gardé, à mon grand regret. Je me prénomme Edward, dont j'ai souvent attiré les moqueries plus jeunes. Mes "compagnons de classe" trouvant que cela faisait petit garçon et associant mon prénom à une prêtresse d'un temple, tout près de notre village. Evidemment, les insultes ainsi que multiples surnoms plus imbéciles les uns que les autres allaient avec, mais à vrai dire, je ne m'en suis jamais vraiment soucié, étant le cadet de mes soucis.

    Surnom: Un surnom, un seul dont je me souviens et qui ne me paraisse pas vraiment imbécile, car j'en ai beaucoup. On appelle souvent Ed', beaucoup plus court que mon nom en entier, même si je préfère ce dernier. Sinon, je ne pense pas en avoir d'autres, du moins je ne me souviens point non plus et je n’y tiens pas forcément non plus.

    Age: Ah, la belle vie où l’on était jeunes et insolents, attendant avec impatience chaque anniversaire suivant pour obtenir ses cadeaux, les ouvrant avec véhémence pour voir ce qui se cachait sous l’horrible papier cadeau d’une couleur effroyablement vive la plupart du temps. Mais désormais, les cadeaux et les rires qui résonnaient ne sont plus et seul mes pas retentissent, seuls. Je me souvins vaguement avoir eu 17 ans cette année, le 14 Janvier, si mes commémorations sont encore un minimum intacts.

    Pouvoir: Un élément, tiens donc. J’ai toujours aimé les éléments, je n'en sais pas davantage. Petit, j'aurais aimé tous les contrôler, pouvoir faire ce que je veux, quand j'en avais besoin et ne m'occuper de rien d'autre. A la manière du feu, je suis turbulent, mes colères phénoménales. N'essayez pas de m'attraper, vous risqueriez de vous brûler les doigts...

    Sexe: Et bien, je pense qu'on le devine aisément quand l'on me voit, car je ne pense ressembler à une jeune femme. Non, je suis un homme, avec tous les attributs naturels et cela me convient parfaitement. Les filles sont trop superficielles à mon goût et un peu niaises, du moins ce que je peux en dire de celles que je côtoyaient auparavant.

    Orientation sexuelle: Quelle question indiscrète, vraiment ! Si j’étais dans une autre circonstance, cela m’aurait peut-être fait rire, peut-être si j’avais le pouvoir de retourner dans le passé…Enfin, bande de petits indiscrets que vous êtes, puisque vous désirez le savoir, je consens à vous le dire. Je suis bisexuel. Je me fiche totalement de ce que peuvent penser les personnes à l’entente de ce mot, qu’importe votre réaction, je m’en moque bien. De plus, je n’ai ni l’intention de le cacher, ni l’intention de mentir, inutile de toute façon, puisque personne ne s’occupe de moi, et encore de ma vie sentimentale avec quelque personne que ce soit.

    Physique: : Mon physique ? Il faut bien avouer que je ne suis pas du genre à me regarder dans la glace tous les jours, et cela ne me manque pas d’ailleurs. Je ne juge pas être quelqu’un de magnifique à regarder, néanmoins je ne pense pas non plus être quelqu’un dont la vue vous dégoûterais. D’allure générale, à proprement parler, je suis assez grand, 1m80 enfin par là si je me souviens bien pour un poids peut-être un peu inférieur à 75 kilos. Je n’aime pas vraiment manger, je trouve ça un peu inutile de toute façon et puis voir certaines personnes avaler des fourchettes et autres quantités de nourriture abominables a le don de me dégouter; c’est donc pour cela que je ne suis pas quelqu’un de très gros, même si je compense beaucoup, il faut bien l’avouer, par des sucreries ou autre cochonneries en tout genre. De plus, je suis assez svelte malgré le fait que je sois assez musclé, je dois donc peser dans 70-65 kilos, pas beaucoup plus, arrivant à passer dans des endroits assez étriqués et à monter sur les arbres, sans qu'ils craquent sous mon poids. Mes bras, tout à fait normaux, ne sont, quant à eux, nullement musclés, trouvant moche les gros "biscotos" qu’affichent les hommes musclés. Ces derniers se terminent par mes mains blanchâtres, eux-mêmes se finissant en longs et fins doigts où apparaissent mes ongles, rongés dès que le stress vient me hanter. Lorsque j'étais petit, je me laisse aussi les ongles poussés, comme une fille en quelque sorte, attirant toutes sortes de railleries, encore une fois. Bref, ne nous attardons pas sur ce genre de détails. Le reste de mon corps n'est pour moi, cependant, une partie non importante. A quoi servirait-ce de vous décrire des choses aussi insignifiantes tel que mes jambes ou encore mes pieds ? Je m'y arrêtais tout de même quelques secondes, histoire de parler. Mes longues jambes sont assez pratiques pour atteindre les endroits hauts, étant donné que j'apprécie tout particulièrement de monter dans les arbres haut perchés, même si cela peut paraître étrange pour certains. J'ai une assez bonne souplesse et cela m'est bien pratique, parfois. Bref, mon corps se termine par mes pieds, un peu trop grands à mes goûts, et ce qui est un peu énervant, mais au moins, grâce à cela, je peux gagner en vitesse. Rentrons dans les détails les plus insignifiants si vous le souhaitez, concernant mon physique assez banal. Mes cheveux sont de la couleur des blés, autrement dit blonds, quelque fois châtains clairs, ils ont la fâcheuse tendance de s’éclaircir dès qu’un rayon de soleil pointe le bout de son nez sur ma crinière dorée. Toutefois, chose assez étrange et que je n’explique pas, ma chevelure n’est pas blonde dans certains endroits, comme par exemple les mèches qui frôlent délicatement ma nuque. Souvent débroussaillés, je ne passe qu’un léger coup de brosse le matin, le strict nécessaire, tout brushing superflu pour moi. Autre détail, mes cheveux n’ondulent pas sous la pluie ou dans ce genre de circonstances, bien pratique, bien entendu, et d’ailleurs pour cette raison que je ne prends presque jamais de parapluie avec moi, qu’il pleuve ou qu’il vente. Ils tombent doucement jusqu’à mes épaules fines, cachant au passage mes oreilles où quelques piercings apparaissent. J’en ai précisément deux dans chacune, révélant mon côté rebelle, ils sont chacun situés à la totale opposé: un en haut et un autre en bas. Ce n’est pas très remarquable, en raison de mes cheveux donc et car ils sont de plus, assez petits, trouvant inutile et moche les énormes anneaux. Quelque uns de mes cheveux tombent doucement sur mon front ainsi que mes sourcils de la même couleur que ma chevelure, quoi qu’un peu plus foncé si l’on veut être infiniment exact dans ma description. Juste au-dessous se trouvent mes yeux, seule chose dont je suis fier chez moi, d’une couleur qui vous transperce vos pensées, tantôt glaciale à vous faire frissonner, tantôt douce comme un regard amoureux. Ils à la frontière entre le bleu et le vert, même s’ils sont plus cette dernière couleur. Je crois que l’on l’appelle émeraude, comme le diamant qui scintille de mille feux sous le soleil luisant et réchauffant. Ils sont comme ceux de ma mère, trahissant la bonté et nos sentiments les plus enfouis, traquant avidement le moindre geste. Mes yeux aiment se perdre dans le vide du ciel où j‘aime laisser vagabonder mes pensées au gré du vent qui souffle doucement, délaissant mes aphorismes, les oubliant au plus loin derrière moi . Je ne porte pas de lunettes, et encore moins de lentilles, n’en ayant nullement besoin, puisque ma vue est tout ce qu’il y a de plus correct. Cela frappe assez sur mon visage étrangement pâle que je ne m’efforce de faire bronzer, sans grand succès apparent, à croire que je suis toujours souffrant, alors qu’en réalité je ne le suis que rarement. J’aime sourire, et j’en esquisse un souvent qu’il ironique ou bien charmeur. J’ai un tic qui est de me mordre la lèvre inférieure avec mes dents lorsque le stress me gagne, expliquant quelques petits saignements sur cette dernière. Ma bouche est assez grande et fine, contenant une rangée de dents blanches et parfaitement alignées. Je possède des canines aiguisées, un peu à la manière des vampires tel que l’on imagine. Ma voix est douce, parfois provocante lorsque je le souhaite, elle est n’est pas grave, disons normal pour mon âge. Voilà, mon visage est tout ce qu’il y a de plus banal pour un adolescent, l’on ne me remarque pas forcément au premier coup d’œil. Les gens ont cependant tendance à me vieillir, malgré que mon visage ait gardé quelque chose d’enfantin en moi, bien malgré moi.

    Tenue vestimentaire: Mon style vestimentaire ? En deux mots, je n'en ai pas vraiment, pour tout avouer. Je ne suis pas un mouton, m'attachant à m'habiller tout de noir tel un gothique ou bien avec uniquement des survêtements. Même s'il est vrai que ma garde-robe est assez peu variée en vêtements, et qu'ils se ressemblent presque tous. Je ne suis pas du genre à chercher une heure dans mes affaires pour voir ce qui va avec quoi ou si ceci ou cela n'est plus à la mode. Non, au contraire, la plupart du temps, je préfère prendre les premières choses qui me viennent sous la main et les enfiler rapidement. Comme je l'ai dit il n'y a pas si longtemps, je ne cherche aucun style particulier, mais ne cherchant pourtant pas à me faire particulièrement remarquer inutilement. Je n'aime pas faire comme les autres en restant avec toujours les mêmes habits, ou toujours dans le même genre, ce qui explique que ma garde-robe soit un peu fouillis, trouvant toutes sortes de pulls, T-shirts, jeans. Cependant, s'il y a bien quelque chose que je déteste, c'est la mode. Désormais le style vestimentaire des garçons est plus situé fans les roses, blancs, bref des couleurs claires, beaucoup trop féminines à mon goût, bien que je possède aussi quelques habits blancs, étant l'une de mes couleurs favorites. Je préfère, bien au contraire, aller fouiller dans des looks bien loin de la mode, qui datent de quelques années. Je porte principalement un t-shirt de couleur blanchâtre, quelque peu délavé par le temps que l'on aperçoit vaguement sous ma chemise de couleurs mitigées mais que je jugerais marron ou bien noir, je n'y attache pas d'importance. Il m'arrive de nouer une cravate rouge autour de mon cou, mais que je ne serre jamais. J'ai l'habitude d eporter un jean ou un pantalon foncé, je déteste le shorts ainsi que les pantacourts que je trouvent informes. Je porte des vêtements assez évasifs, pour pratiquer du sport ou pour tout simplement me sentir à l'aise, trouvant les vêtements trop...Serrés, quoi ! J'aime me sentir bien à l'intérieur, et je me fiche de l'avis ou du regard désobligeant des personnes qui m'entourent.

    Qualités: Des qualités ? Je ne pense pas en posséder beaucoup, je ne pense pas être quelqu'un de désagréable, mais j'avoue être parfois froid avec els gens, je n'arrive pas m'attacher à certaines personnes. Je donc quelqu'un de solitaire et je n'ai jamais recherché l'affection et encore moins l'attention des autres. Je crois tout de même que, quand je le désire uniquement, je epux être quelqu'un de sympathique et égoïste est le seul mot qui ne conviendrais pas chez moi. Très loyal, je trouve que la famille est quelque chose d'important et lorsque je fais une promesse, je fais tout pour parvenir à la tenir, c'est pour moi une question d'honneur et de respect. Je sais garder un secret et je sais être une vraie tombe lorsqu'il le faut. Je suis une personne très dévouée et attentive, j'aime aider les autres et je préfère les faire passer avant moi, c'est pour moi une obligation et je ne peux m'empêcher de m'inquiéter pour tout le monde. J'aime régler les conflits ainsi espérer que tout aille mieux, même si cela peut avoir des conséquences négatives pour moi. Il est vrai que je me mêle parfois un peu de ce qui ne me regarde pas, mais c'est une obsession dont je ne peux me passer. Je crois aussi être assez sportif puisque je pratique et j'ai pratiqué pas mal de sports dont l'escrime, le karaté, la musculation et un peu de judo si je me souviens bien. Voilà en gros mes qualités, je ne sais si j'en possède plus ou bien moins, je ne pense pas pouvoir en juger objectivement .

    Défauts: Le premier défaut que je citerais sans hésiter est le fait que je suis quelqu'un d'extrêmement impatient, je ne supporte pas l'attente. Il est vrai que je veux toujours tout de suite, et que je m'énerve assez facilement. Cependant, je supporte bien les critiques sur moi mais aucunement sur mes ami(e)s ou sur des personnes que j'apprécie engendrant ma colère d'une ascension fulgurante. Certes rebelle, j'aime me battre et je n'aime pas vraiment l'autorité ou la soi-disant supériorité des autres par rapport à moi. Taquineur, est-ce un défaut ou une qualité ? Je ne sais point même si je pense que cela est plutôt négatif que positif. Oui, j'aime taquiner, toujours gentiment, surtout les filles qui sont drôles avec leurs répliques qu'elles croient cinglantes. Je préfère cela au garçons qui démarrent au quart de tour avec leurs menaces et par leurs poings. Futile.

    Aime: J'aime très peu de choses en comparaison à ce que je n'aime pas, mais il y a tout de même une longue liste des choses que j'affectionne:
    Le noir, regarder le ciel, taquiner les gens, draguer, écouter de la musique, jouer de la guitare, écrire, chercher des mots complexes dans le dictionnaire, lire, jouer au basket, pratiquer le sport de combat, le français, le chocolat, ne pas manger, faire des nuits blanches, sortir, me perdre dans les rues, le shopping, dessiner, les fleurs, faire la cuisine, voir des gens perdus, le rock, le visual kei, les yeux bleus ou verts (Oui et alors ? è_é), passer des heures sur l'ordinateur, m'inventer des histoires, me préparer correctement pour rien, les vêtements amples, rire, sourire, réfléchir, la mer, nager dans l'eau glaciale par temps de canicule, qu'il neige, marcher, fumer, lorsque l'électricité coupe et que l'on est obligés de se servir des bougies, regarder sans cesse l'heure, être en avance, arriver à faire certaines choses, la sensation de vide, être heureux, le cinéma, observer les attitudes étranges de certaines personnes, bronzer, m'endormir alors que je suis assis, prendre une douche brûlante, faire du sport, le Japon, ma mère, les animaux, aider les autres, dessiner sur la table lorsque je m'ennuie.

    N'aime pas:
    Des tas de choses, tant que cela en étonnerait certains, évidemment je ne peux tous les citer mais au moins quelque uns:

    Caractère: ( Je le ferai plus tard car ça va me prendre sûrement plus de temps ^_^)


Dernière édition par Edward Dawson le Sam 7 Mar - 11:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Edward Dawson [A Terminer ]   Edward Dawson [A Terminer ] Icon_minitimeLun 2 Mar - 19:58

    Caractère: Hum...Mon caractère. Encore quelque chose à laquelle je ne suis pas habitué. Je n'aime pas trop parler de moi, mais bon, tout arrive bien un jour. Hum, par où commencer ? J'avoue ne pas avoir un caractère particulièrement facile, mais cependant, chose assez contradictoire, je suis toujours assez calme et ne m'énerve pas facilement, je pense qu'il faut vraiment me chercher très loin pour que je m'énerve. Je ne dis pas être une personne gentille ou méchante .Comment expliquer ? Je ne suis pas quelqu'un que l'on pourrait qualifier d'affectif, pourtant je ne suis pas non plus du genre à haïr les gens, même s'il est vrai que j'en ai détesté au cours de ma longue vie. Je ne suis pas quelqu'un de lunatique, non, pas du tout, mais il peut m'arriver d'être triste, puis, presque de suite, esquisser un sourire sur mon visage. Vous voyez bien que je ne suis pas lunatique enfin ! Il m'arrive aussi, parfois, d'être perdu dans des pensées profondes et ne plus ressentir ce qui m'entoure, ne plus rien entendre ni voir. Peu social, je suis souvent quelqu'un de très froid, surtout lorsque je ne connais pas la personne qui me fait face. Mais même avec mes "ami(e)s", je ne suis pas du genre à parler énormément. Non que je sois timide, bien loin de là, mais tout simplement que les potins de "Qui sort avec qui ?" ne m'intéressent nullement, trouvant cela tout à fait débile. J'aime taquiner les gens en particulier les filles. Je trouve amusant leurs répliques froides, parfois simplistes, pleines de menace ou encore leur visage effrayé par mon ton placide tout aussi glacial que mes yeux émeraudes. J'aime aussi embêter les garçons, mais, démarrant souvent au quart de tour avec des coups, cela est bien sûr, beaucoup moins amusant. Je ne suis pas du tout timide et je n'hésite pas à aller de l'avant. Préférant voir la vie au jour le jour, j'essaye de ne pas m'attarder sur mon passé qui se veut quelque peu désastreux. Malheureusement, quelques petits flash-back viennent à moi, dans parfois des situations incongrues, m'énervant énormément. Je n'ai que très peu confiance en moi, même s'il on peut croire le contraire en me voyant arriver les mains dans les poches, sifflotant un air doux. Plus protecteur qu'il n'y paraît, je ne suis tout de même pas un héros, protégeant les faibles et méprisant les forts. Seuls les forts survivent dans cette jungle qu'est la vie, ici, c'est la loi du plus fort. Aucune pitié pour ceux qui s'entêtent à croire qu'ils ne sont rien, tant pis pour eux. Hypocrite ? Moi ? Bien sûr que non. J'utilise les gens à bon escient pour pouvoir m'en servir au cas où j'en aurais besoin un moment ou un autre. Ce n'est pas de l'hypocrisie ça, tout de même. Mais ne croyez pas que je ne suis qu'un jeune écervelé aimant la battre, fumant buvant, se droguant et coucher avec les premières qui me tombent sous la main. Non, cela n'est pas moi, et cette description n'est qu'un mensonge, purement et simplement. Au contraire, je suis assez intelligent, malgré le fait que je n'ai jamais vraiment été un élève assidu en classe. J'ai même failli sauter une classe au collège, mais je m'y étais clairement opposé, pensant que les autres me traiteraient de grosse tête et tel un gamin immature, ce que je n'étais pas. De plus, je me souviens que les élèves me demandaient souvent mes devoirs, prétextant qu'ils n'avaient pas eu le temps de le faire, en m'affirmant que leur grand-mère était morte, ou ce genre de choses. Ce à quoi je répondais un "Non" glacial, mes yeux émeraude semblant lancer des poignards à qui osait se frotter à moi. Cependant, je suis toujours prêt à prendre de mon temps pour expliquer clairement et simplement les choses à ceux qui ne le comprenaient pas. J'avais failli être délégué de classe, mais le professeur, que j'avais maintes fois remis à sa place, grâce à des répliques cinglantes, m'avait évincé de la course, attirant le désarroi des élèves. Bref, je ne suis donc pas sans culture, et j'ai, je pense, un bon esprit de logique, qui m'est parfois bien pratique pour me sortir de situations complexes. Je n'aime pas les regards sur moi, qu'ils soient bien ou malveillants, ne supportant pas d'être au centre de l'attention de quelconques personnes. Je ne suis pas quelqu'un de très généreux, ne donnant pas quelque chose si je n'ai pas quelque chose en retour, ou a donner un coup de main au premier venu. Mais je ne pense tout de même pas être quelqu'un d'extrêmement égoïste. Je suis assez attaché à la famille, aux traditions, trouvant cela important, normalement les gens n'ont qu'une seule famille, on doit y faire attention.

    Comme je l'ai dit, mon humeur est assez changeante. J'aime me battre et défier les gens, ayant fait du kendo durant de longues années et du sport de combat ainsi que de l'escrime. Je hais les gens qui jugent au simple coup d'œil, croyant tout savoir de la personne qui leur fait face. Juger sans connaître est irrespectueux et vraiment débile, comme peut-on savoir ce qui est arrivé à une personne dans sa vie ou ce qui se passe dans sa tête, cela est impossible. Cela est pareil pour tous les préjugés comme ceux sur les personnes soi-disant rebelles alors qu'elles sont en vérité doux comme des agneaux. Propos incohérent et jugement sans fondements sont pour moi des choses imbéciles et je préfère m'éloigner des personnes qui ont ce genre de propos. Je ne me fais pas des ami(e)s facilement, n'aimant pas vraiment la compagnie, et préférant rester seul sur un banc qu'accompagné de personnes superficielles que j'oublierai forcément un jour après leur avoir raconté que je serais toujours avec eux. Mais ne croyez pas que j'aime voir souffrir les gens, non. Lorsque je vois que je fais trop de mal, je préfère m'éclipser en silence et laissez la personne me retrouver pour s'expliquer calmement ou non avec moi. Peu bavard, mes réponses sont laconiques, la plupart du temps et je préfère passer du temps à contempler le paysage et le ciel opalescent que de parler béatement et avec un sourire imbécile accroché au visage. d'un naturel peut-être simpliste pour certains, je ne suis pas quelqu'un de guilleret mais je ne suis pour autant pas dépressif vis-à-vis de ma vie antérieure. Marchant doucement, je suis parfois distrait, me prenant quelques poteaux lorsque mes pensées ont raison de moi.


    Histoire:
    L'alarme de l'ambulance résonne dans les rues de la douce ville de Kyoto en ce jour de Mai si doux et si ensoleillé. Nous sommes le 13, un jour qui pourrait être maudit pour certain, étant un Vendredi. Pourtant, quelque chose d'heureux, un bel évènement va se produire aujourd'hui. Les cerisiers encore en fleurs rendant ainsi la ville encore plus agréable sous ce ciel d'une couleur opalescente en ce début de matinée où le soleil semble déjà percer tout le monde de ses rayons clairs et chaleureux. Une grande voiture de couleur blanche où la croix bleue semble s'enfoncer fonce à toute allure vers le bâtiment blanc, à quelques minutes de là, où figure le mot "Maternité". A l'intérieur de la voiture, une jeune femme d'une vingtaine d'années essaye de calmer les contractions qui lui écorchent le ventre, ne sachant que faire d'autre. Son ventre la tiraille, mais ne laisse rien paraître, apercevant le regard inquiet de son mari, à ses côtés. Sa main vient toucher celle de celui-ci qui l'entoure d'une poigne ferme mais pourtant extrêmement chaleureuse. La voiture s'arrête enfin, doucement et l'on entend les infirmiers se ruer sur les portes du coffre pour sortir le brancard où est allongée la future mère qui semble de plus en plus souffrir, rendant l'homme encore plus anxieux pour elle, anxieux de ce qui va pouvoir se produire. Le mari reste seul, encore sous le choc, se demandant ce qu'il pourrait bien faire pour aider sa femme, celle qu'il aime tant depuis plusieurs années. Inquiet, il se lance, après quelques minutes de réflexion, à la poursuite de sa femme emmenée rapidement sous ses yeux. Il traverse le hall, ne jetant qu'un coup d'œil rapide à ce qui l'entoure. Une pièce simpliste et blanche où attendent quelques proches, avec des fleurs ou des cartes, une secrétaire à son bureau tapotant le clavier à une vitesse hallucinante, l'ordinateur quelque peu vieux, faisant un bruit assez étrange. Mais ses détails lui passent par la tête, et la seule pensée qui l'obnubile est de retourner voir sa femme, dans cette situation qu'il juge douloureuse, autant pour lui que pour elle. Les couloirs se ressemblent, blancs quelques tableaux. Cherchant désespérément la trace de sa femme, avant que des cris proches surgissent. Entendant la détresse de sa femme, il se rue dans la pièce, où la femme commence à accoucher, donnant naissance à des cris dans la pièce où les infirmiers s'affairent. Doucement, la tête du jeune garçon sort, les premiers cris envahissant la pièce déjà pleine de bruits. Lors de ma naissance, je ne savais quel monde j'allais découvrir, ce monde hostile et lugubre où aucune échappatoire ne semble à votre portée, uniquement ce vide qui vous entoure. Une fois sorti, je ne voyais rien, rien autour de moi de ce qui passait. Mes cris retentissaient dans la salle où mes parents me regardaient avec un sourire énorme affichés sur leurs visages où s'entremêlait rires et larmes de joie. Je sens soudain des bras m'entourer, cette chaleur qui me fait tant de bien, ma mère, me serrant dans ses bras fins et blancs. Les cris sortent encore de ma bouche enfantine mais moins fort, profitant de cette chaleur si intense, si chaleureuse, si douce. Je sens que je me fais bercer, doucement, mes cris émanant moins, d'un coup. Un air doux sort de la bouche de ma mère, quelque chose dont je ne me rappelle presque plus aujourd'hui, mais j'entends un "Show me Love" doucereux, bien que je ne sache ce que cela peut bien signifier, et encore moins dans une langue étrangère, bien que je ne sache pas quelle langue je peux bien parler. Mes parents se lancent un regard complice, un sourire aux lèvres, me regardant. Ma mère déclare doucement, d'une voix claire et calme:

    - Il s'appellera Edward...

    Ainsi commence ma vie, cette chose si étrange que l’on ne demande pas, mais que l'on a quand même. Je fus accueilli avec énormément de bonheur, de joie, voyant toutes sortes de personnes chaque jour, de visages différents, tandis que ma mère semblait si faible. Mes yeux sont déjà d'un vert émeraude et non bleus, comme tous les autres enfants nés jusqu'ici. Je ne sais pas qui sont ces personnes qui m'entourent, se penchant sur moi, me faisant des sourires ou me prononçant des mots indignes de sens que je ne comprends même pas. Quelques jours plus tard, je quitte l'hôpital avec mes parents, mon père me tenant dans mes bras. Je vois ma maison, du moins une petite partie, tout est encore flou autour de moi, ne sachant que faire, trop de choses à voir, trop de choses à entendre. Mes pensées s'entremêlent, je ne sais même pas qui je suis, me rappelant avec difficulté le prénom que m'a donné ma mère quelques jours auparavant. On me fait visiter chaque pièce, me parlant dans une langue m'étant encore étrangère, mais pour eux, c'est comme si je comprends déjà tout autour de moi. Ils me montrent toutes choses possibles et inimaginables, toutes les pièces que possède la grande maison beige. Attachant de l’importance à chacune, un sourire effleure leurs visages fins et clairs, ils me donnent des petits commentaires à chaque partie de pièce, dénués de tout sens pour moi, non seulement car je ne comprends pas ce qui se dit, mais de plus car cela n’est d’aucune importance pour moi. Cependant, pour eux, je comprends déjà tout, fasciné par chaque pièce, je ne dis mot, bien que je ne sache encore parler un traitre mot. Nous finissons par atterrir dans une chambre où un berceau bleu est posé près de la fenêtre d’où émane une couleur claire et rassurante. Les rayons du soleil forment un halo chaleureux autour de mon nouveau lit de cette couleur que je ne peux déjà plus voir. Ma mère m’y dépose doucement, comme une poupée, avant de me faire une petite bise délicate sur la joue, avant de me border délicatement des draps blancs et bleu ciel Je ne crie pas, ne pleure pas, ne dors pas. J’attends. Quoi ? Je ne sais pas, peut-être rien, je n’arrive pas à m’en souvenir, remontant trop dans mon passé lugubre où tout me semble flou, à part une poignée faible de souvenirs que je souhaite jeter à terre et ne plus jamais revoir. Chaque jour, mon père et ma mère se relaient pour veiller sur moi, travaillant pour notre famille, ils ne tardent pas à gagner moins d’argent, prenant énormément de jours de congés. Pourtant, nous vivons sereinement, nous ne nous retrouvons pas à la rue, quémandant aux passants, sur la route où la pluie glaciale trempent nos membres faiblards. Nous mangeons à notre faim, ne nous privons pas, même s’il est vrai que nous ne partons jamais en vacances, et mes parents semblent de plus en plus fatigués, s’énervant l’un contre l’autre, dès qu’ils font quelque chose de mal. Les cris se succèdent aux pleurs, chaque jour, chaque nuit, ils vont dans une pièce et me ferme la porte au nez. Mais dès qu’ils la rouvrent, je vois leurs visages rouges et leurs yeux empreints d’une fatigue et d’une tristesse inégalable. Je suis encore trop jeune, je ne comprends rien à ce qui se passe, et ils ne tiennent pas à m’en faire part, soi-disant que cela me ferait trop de mal, bouleversant mon esprit encore infantile et imbécile. Mais un jour, les pleurs et les cris cessent, pour laisser place à nouveau à leurs sourires béats de joie. Je remarque que ma mère a grossi, j’ai quatre ans à l’époque. Mon père m’annonce que je vais avoir un petit frère ou une petite sœur d’une manière bête. Il croit que je suis trop bête pour comprendre de façon simple ce qui se passe. Je leur tourne le dos, préférant retourner à ma petite chambre où le bleu est omniprésent, cette chambre que je déteste et où je ne supporte pas cette couleur claire, simple, sobre. J’ai des envies d’arracher la tapisserie, pour voir le béton armé, rien d’autre, autre chose que ce bleu horrible qui m’entoure d’une façon oppressante. Je me lève, mes parents ne sont pas là, je fouille chaque recoin de la pièce, mais je ne trouve rien. Je flâne dans la maison, à la recherche d’une moindre trace d’eux, espérant les trouver au coin du couloir, et qu’ils se jettent sur moi et me crie un grand « Surprise » en ce jour si triste, où les nuages semblent embuer le ciel bleu et limpide comme l’eau Je finis par arriver dans la cuisine, le ventre gargouillant de faim, j’en ai presque mal au ventre. Je remarque un petit papier blanc où sont écrit quelques mots dans l’écriture embrouillée et presque illisible de mon père, dans une encre noire : « Nous sommes partis à l’hôpital. Prépare-toi mon grand. On t’aime ». Je relis ces mots, dix fois, cent fois. Je comprends ce qui se passe mais mon cerveau semble vide. De rage, je jette le papier, en boule, dans la poubelle où s’accumulent cartons et bouteilles. Je ne pense plus à manger, et je file dans ma chambre, tapant sur mon oreiller que je finis par jeter par la fenêtre. Sans que je sache pourquoi une colère digne de ce nom m’envahit. Serai-je jaloux ? Jaloux que je ne sois désormais plus le préféré de mes parents, jaloux que je ne sois plus au centre de l’attention ? Je n’en sais rien.


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MessageSujet: Re: Edward Dawson [A Terminer ]   Edward Dawson [A Terminer ] Icon_minitimeSam 7 Mar - 11:31

    Quelques secondes plus tard, je sens quelque chose effleurer mes joues, une goutte transparente qui descends jusqu’à ma bouche. Je pleure, sans raison, sans savoir pourquoi, les larmes envahissent mon cœur et mon esprit bouleversé. Je me lève soudainement, prenant mon manteau et enfilant mes chaussures à la volée et je cours, cours jusqu’à un arrêt de bus et rentre en vitesse à l’intérieur. Mon cœur bat vite autour de ces regards désobligeants, les gens se demandant ce qu’un petit garçon de quatre ans et demi peut bien faire dans un bus et comment j’ai bien pu atterrir là, tout seul, sans surveillance. Je finis par arriver à bon port, juste en face du bâtiment blanc où j’étais il y a désormais quelques années. Je déglutis en silence. Je ne sais pas où sont mes parents, je ne sais pas si j’oserais rentrer à l’intérieur. Mais, comme si un signe invisible m’avait été donné, je fonce à l’intérieur, sans faire de cérémonie Je vois cette secrétaire taper sur son clavier à une vitesse inimaginable, et je sens tous ces regards sur moi. Haut comme trois pommes et assez maigre, j’attire l’attention, mais je m’en fiche, je commence à courir dans les couloirs vides de toute trace humaine sauf ces gens en blancs, dont je ne connais rien, dont je vois à peine leurs visages sous leurs masques qui me terrifient. J’entends des bruits de tous côtés, sortant des portes où sont inscrits des mots dont je maîtrise à peine le sens. Soudain, j’entends un cri aigu, celui de ma mère criant, je sens ses larmes sur ses joues et mes jambes me forcent à suivre mon instinct et à me diriger vers une des portes d’où semble sortir les cris de ma mère. Mes mains frêles et blanches poussent les deux portes blanches et d’une seule poussée je suis dans la pièce où personne ne fait attention à moi. Ma mère est sur un lit blanc où sont penchés des gens comme ceux des couloirs, ils me terrifient, ils ne me semblent même pas humains. Penché sur le corps de ma mère, je vois un homme qui la regarde, souffrant presque autant qu’elle, à en voir son regard effaré. Je reconnais là mon père, mais son visage me semble différent de d’habitude, je ne sais pas en quoi, je ne parviens pas à l’identifier. L’espace d’un instant, un seul, mon regard croise celui de mon père, ses grands yeux bleus clairs se plongeant dans les miens de couleur émeraude. Je ne sais pas s’il s’aperçoit de ma présence ou non, mais il ne dit rien, se penchant à nouveau sur ma mère. Une nouvelle salve de cris surgit soudain, différents de ceux de ma mère, ceux-là sont plus aigus, plus forts encore. Je vois un sourire sur le visage des gens autour de nous et ces cris qui ne s’arrêtent pas, tandis que même mes parents sourient en silence. Je ne sais pas si je dois sourire aussi ou non, ne sachant pas encore ce qui m’attend. En un instant, la pièce semble plus grande, tout le monde sauf notre famille est parti. Je me dirige, les jambes tremblantes, vers ma mère et je regarde dans ses bras, l’enfant qui vient de naître et qui est désormais mon frère, de qui je ne sais encore rien, même pas son prénom. Ma mère sourit, et j’entends à nouveau sa voix placide dire doucement, non sans une once d’émotion nouvelle annoncer que mon frère s’appellera Keikoku. Bizarrement, je me sens à nouveau bien, cette sensation d’égoïsme de tout à l’heure a disparu, comme si le voir me réconfortais au fond de moi-même et me réconciliais avec lui. Ma mère me le tend avec une douceur extrême, comme quand elle me couchait quand j’étais petit, et j’attrape du bout des doigts mon frère. Il est léger, je le balance doucement, un sourire béat affiché sur mon visage habituellement neutre. Je ne sais pas quoi dire, quoi faire. Inconsciemment, les paroles d’une chanson que l’on avait chantonné me reviennent en tête et je ne peux m’empêcher de murmurer « Show me Love » entre deux de ces cris bruyants. La salle se calme, tandis que Keikoku s’endort doucement dans mes bras, tandis que je continue de murmurer des paroles récemment évoquées dans ma vie, comme si elles avaient tout déterminées. Mes parents nous regardent dans une profonde émotion, des larmes coulant sur leurs joues. Cette fois, je sais qu’ils ne pleurent pas car ils se sont disputés ou car j’ai fait quelque chose de mal, non. C’est car ils sont heureux. Heureux de nous voir tous les deux, de voir enfin un sourire illuminer mon visage. Heureux. Je le redonne à ma mère, avant de tomber à terre, fatigué d’avoir tant couru et par tant d’émotions. Le sol est froid, mais tout me semble chaleureux, tout me semble calme et paisible. Mes yeux ne veulent pas s’ouvrir et je continue de dormir, sans me soucier de ce qui se passe aux alentours. Je me réveille soudainement, dans une pièce blanche, affalé sur une chaise de couleur grise souris. Mon crâne me fait horriblement mal, comme si, dans mon sommeil, on m’avait martelé la tête à coups de marteaux durant un temps infini. Tout semble flou autour de moi, je me souviens à peine où je suis quand j’entends des cris non loin de moi, me rappelant à la réalité où je suis et ce que je fais ici. Je ne sens plus cette chaleur sur mes bras, plus rien ne m’entoure, sauf quelques personnes inconnues qui me sourient comme à un petit garçon bien sage. Mon père apparaît, soudainement, sortant d’une des salles, un sourire empreint d’une douceur sereine. Je lui retourne son sourire distraitement, comme un automatisme. Il m’apprend que ma mère est fatiguée et qu’il faut la laisser ici le temps qu’il faudra avec Keikoku, tandis que nous serons à la maison. Il me serre dans ses bras, sans raison apparente et ébouriffe un peu plus mes cheveux avant de poser sa main dans mon dos et de m’entraîner dehors, sur le parking où est garée la voiture noire et sobre. Dès que nous sommes rentrés à la maison, je file dans ma chambre sans mot, sans même croiser le regard de mon père. J’aperçois mon oreiller encore humide de mes larmes, cela me semble loin et j’ai l’impression d’avoir mûri depuis ce temps, même si cela n’a eu lieu qu’il y a quelques heures. Je me rends immédiatement à mon endroit favori, près de la fenêtre où j’aperçois le ciel ainsi que les nuages tantôt clairs, tantôt plus foncés. J’y ressens les rayons chauds et apaisants du soleil. Quand Keikoku sera plus grand, je lui montrerais cet endroit que j’aime tant, j’aime m’y réfugier et laisser mes pensées divaguer sans ne plus penser à ce qui m’entoure, ni où je suis. Je pars, pour quelques heures, dans le ciel clair autant que le jour que la nuit. Si je n’arrive pas à dormir, je sais que c’est là que j’irais, pour y observer la lune et les étoiles qui brillent, illuminant cette nuit d’une couleur d’encre. Les jours me semblent calmes et simples quand ma mère n’est pas là, trop calme. Je n’ai que pour unique compagnie mon père, nous deux ne nous comprenais pas vraiment. Il essaye de m’expliquer que désormais il faudra que je sois sage, que je vais commencer à fréquenter d’autres enfants de mon âge et qu’il faudra que je sois davantage à l’écoute de Maman et, désormais, de mon petit frère. Je ne lui réponds jamais rien, je n’ai que quatre ans après tout, je ne comprends pas encore tout à fait le poids de ses paroles pleines de reproches. Après environ une semaine, la porte claque dans la maison et je sors de mes rêves pour courir à toute allure pour revoir ma mère ainsi que mon petit frère. Je me jette doucement dans les bras de ma mère, qui me repêche en prenant soin de Keikoku. L’espace d’un instant, les rires et les sourires résonnent à nouveau dans la maison. Finalement, nous nous endormons tous sur le canapé, alors que nous regardions tranquilement la télé, chacun l'un sur l'autre. Tous allongés, nous sommes à nouveau une famille réunie et heureuse. Cela durera...Peut-être.
    Le temps passe, doucement, je grandis doucement comme Keikoku. Nous allons à l'école, où je commence déjà à me faire remarquer comme étant quelqu'un de perturbé. Il est vrai que j'aime ouvrir mon bureau extrêmement et le refermer de cette même manière, me lever en classe pour je ne sais quoi et, à la récré, dessiner sur le tableau noir. Je dessine bien, mais la maîtresse s'en fiche et elle ne tarde pas à convoquer mes parents qui ne se doutaient, jusqu'alors de rien de ce que je pouvais faire, de ce qui pouvais se passer dans la pièce close. Désormais je serais sage, du moins j'essayerai, pour moi, je ne fais rien, aucun bêtise. La maîtresse écrit bien sur le tableau, pourquoi n'y dessinerai-je pas ? Mais mes parents trouvent toujours des excuses et finissent par avoir le dernier mot. Dans la voiture, je ne dis rien. Eux non plus, la radio émet un son léger, mais je l'entends à peine, quelque peu bouleversé. Je me rends compte que je n'arriverais pas à être comme les autres, qui écrivent doucement sur leurs cahiers, lève la main pour parler etc. Ils me changent donc d'école, pour aller à une qui sera, certes, plus coûteuse mais sans doute mieux pour moi. Je me rends compte que notre situation devient étrange. Mes parents ne travaillent pas, mais ils restent à la maison toute la journée ou presque. Ils invitent parfois des gens étranges, tout habillés de noir ainsi que des lunettes de cette même couleur lugubre. Dès que j'essaye de leur demander, ils me rembarrent et me demande d'aller dans ma chambre. Mais j'entends, à travers la porte, l'oreille collée sur celle-ci, j'arrive à écouter des bribes de conversations, mais tout ça, je ne comprends pas. Ils utlisent des mots complexes. Malgré le fait que je sois intelligent, je n'arrive pas à tout saisir, certains mots, même beaucoup, me sont étrangers. Mais je sais une chose: mes parents ne sont plus ce qu'ils étaient, avec leurs rires cristallins et leurs sourires chaleureux. Ca aussi, Keikoku l'a ressenti, il est venu une nuit me voir, en pleurs, comme si un horrible drame s'était produit. Et à mon grand désespoir, mon frère faisait des rêves prémonitoires. Il m'avait dit ce jour-là que Papa et Maman allait gagner énormément d'argent, mais qu'un jour, des gens allaient venir prendre la maison. Cela avait faili arriver. Depuis, nous nous cachions presque, moi et mon frère. Lui faisait des rêves prémonitoires et moi sachant contrôler les émotions des gens, nous savions que nous n'étions pas "normaux". Nous ne disions donc rien à nos parents, aucun mot sur ce qui se passait, ces choses étranges que nous ne comprenons même pas. Mais nos soucis sont bien ailleurs, sur nos parents notamment. Nous essayons de comprendre, qu'ils nos expliquent, mais ils ne filtrent rien, comme un secret bien gardé dans un coffre que l'on n'ose pas ouvrir de peur d'y trouver des choses...
    Quelques années plus tard, mon frère et moi rentrons du collège, ensemble, moi en 6è et lui, quelques années en dessous, mais étant le même bâtiment, cela nous importe peu. Nos cartables sur nos dos nous frappent les reins tandis que nous nous coursons l'un l'autre, à travers le champ que nous aimons traverser quand nous ne sommes pas trop en retard. Nos parents ont beaucoup changés, mais nous essayons de ne pas y penser, débordant sur nos pensées joyeuses et évasives. Ils ont tous deux commençer à continuer de fréquenter des gens étranges, commencent à énormément boire et nous crier dessus dès que l'un de nous a la malchance de faire une moindre bêtise. Mais nous n'y pensons pas, du moins, nous essayons. Nous voyons tous deux la maison beige dans notre champ de vision et, d'un coup, nous courons plus vite. Nos regards se croisent en quelques instants, et un sourire inonde nos visages fins. Nous n'avons même pas besoin de parler. J'aperçois, au loin, ma mère mettant le linge sur le fil. Elle se tourne, son regard émeraude me glace sur place, mais elle ne s'attarde pas sur moi, elle se tourne vers mon frère qui se demande ce que j'attends pour continuer à courir, ne comprenant pas. Cependant, dans ma tête, tout est clair, je le ressens clairement et simplement sans savoir comment je peux : ils ont découvert le secret de Keikoku. Je commence à sprinter vers ma mère, devançant mon frère, béat de stupeur. Mais, prenant cela comme un jeu ou un défi, il va plus vite et me dépasse, un bruit étouffé sors de ma bouche, mais je ne parvins pas à l'arrêter. D'une voix joyeuse il fonce sur notre mère. L'instant après, il est à terre, terrassé par la claque assassine de sa main froide, glacée. Il la regarde, les larmes coulant sur ses joues, tandis que je ne bouge pas, mais l'instant d'après je suis à ses côtés, regardant ma mère comme elle fait: le regard glacial et sinistre. La main au ciel, elle attend que je me pousse pour frapper à nouveau mon frère. J'aperçois ses veins saillirent et son regard anglué de sang, prouvant qu'elle a nouveau bu. Soudainement, quelque chose m'accroche, m'arrachant à mo petit frère, ma mère en profite, mais je me dégage de l'étreinte de mon père et fonce sur Keikoku, tremblant. Un cri de douleur m'échappe; je sens la paume de ma mère frapper mon dos frêle d'une force insoupçonnée chez elle, dûe à son corps faible.Je sens les gouttes de mon frère tomber sur mon haut, tandis que la blessure de mon dos s'enfonce doucement, comme pour me transperçer. Ma mère, coléreuse d'avoir raté son cou, me retire de mon frère et me colle contre le mur, mon frère s'enfuit, sous ordre de ma part. Les coups sont violents, je ressens chacun, les muscles saillants sous ma peau blanche et frêle. La scène est désormais gravée dans mon esprit. Mes parents finissent par aller chercher un fouet, puis un couteau, m'infligeant des blessures plus obscures les unes que les autres. Tout devient noir, tombant dans les pommes, j'entends le bruit d'une ambulance, et le son de la voix de mon frère, cela est la dernière chose que j'entends avant de sombrer. Je ne sais pas où je suis, j'entends juste des voix, mais mes yeux ne voyent rien: j'ai perdu la vue, à cause des blessures infligées à mon visage. Les médecins disent que je m'en sortirais, je suis vivant. Cependant, ils ne savent où est mon frère, enfui après qu'il y cru que je sois mort. Mon coeur tandis que le moindre de mes mouvements me retire une grimace. Il me faut des mois pour tout appréhender, pour essayer de me débrouiller sans voir. Je ne sais pas comment j'arrive à percevoir ce qui m'entoure, à sentir le bruit du vent et à distinguer les objets les uns des autres. Un jour, j'ouvre enfin de nouveau les yeux, la vue quelque peu embrouillée, un violent mal de tête s'empare de moi. On m'annonce pourtant que tout s'est bien passé, que je n'aurais plus de problèmes, enfin normalement. Je ne sais pas vraiment qui me parle. A demi allongé sur mon lit, le torse nu, ma main frotte mon crâne endolori tandis que mes yeux ne distinguent que de vagues formes blanches qui bougent. Mais à leurs voix, je devine tout de suite que ce sont les infirmières, elles qui m'ont souvent aidé. Les jours passent vite, je ne m'en aperçois pas vraiment, mais je décide de quitter l'hôpital, pensant être rétabli, même s'il me l'interdit. Je me promène, les bras ballants, j'arrive à l'endroit voulu. Celui où l'on peut trouver une famille d'accueil, je ne souhaite plus revoir la mienne. Je soupira devant la porte, épris d'un soudain stress.Je souffle un bon coup et pousse la porte d'une main incertaine, j'entends une clochette résonner au-dessus de ma tête, annonçant de suite mon arrivée à quiconque serait à l'intérieur. .
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Edward Dawson
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MessageSujet: Re: Edward Dawson [A Terminer ]   Edward Dawson [A Terminer ] Icon_minitimeSam 7 Mar - 11:37

    La pièce est banale, blanche, trois bureaux où sont des ordinateurs, dont l'un des hommes me regarde de derrière le sien. Il me sourit et se dirige vers moi, la main tendue.

    - Ah ! Edward enfin, viens je t'attendais! Assieds-toi, nous allons parler. Bien, tout d'abord, tu vas m'expliquer en détail pourquoi tu cherches une famille d'accueil, ensuite nous essaierons de trouver une famille qui pourra t'accueillir.
    N'aie pas peur, je ne vais pas te faire la morale ou quoi que ce soit. Je t'écoute...


    Sans savoir pourquoi, je commence à faire confiance à cet homme et je parle, parle, parle, plus rien ne peut m'arrêter. Je m'étonne moi-même de l'exactitude mes souvenirs, je croyais que tout s'embrouillerait, mais non mes propos sont cohérents, montrent parfaitement mon ex-vie. Ma voix est sûre, malgré le fait qu'elle tremble dès que je parle de Keikoku, le seul désormais, qui m'importe. Cependant, je ne pleure pas, ne colère pas, ma voix reste placide, mes mains posées sur mes genoux ne tremblent pas, mon stress se délie au fil de mes souvenirs. Je le regarde, le regard rassurant et compatissant il m'écoute de tout son coeur, de toute son âme, j'ai l'impression qu'il me comprend, je sens qu'il lit la tristesse en moi et qu'il compatit. Au bout de trois heures de bavardage sans pause, je me tais enfin, le souffle coupé, le récit terminé. Il ne dit rien, comme encore épris de mon récit troublant de vérité. Il me déclare d'une voix claire qu'il me trouvera une famille d'accueil qui me conviendra, et qu'il viendra me chercher à l'hôpital, étant le seul lieu de résidence où je puisse aller pour le moment. Un sourire s'esquisse sur mon visage clair, un que je n'ai pas eu depuis longtemps. Je flâne dans la rue, sachant pertinemment le sermon que vont m'infliger les personnes de l'hôpital, n'ayant prévenu personne de cette sortie en solitaire. Nous sommes en Décembre, la neige tombe doucement sur la ville, la rendant encore plus belle, laissant une fine couche blanche sur le trottoir et sur les arbres. Il fait déjà nuit, le soleil a disparu depuis bien longtemps et la lune apparaît tremblante et pâle dans le ciel aussi noir que l'encre, me faisant frémir, certainement le froid. Je regarde à terre, ne voulant pas que les personnes croise mon regard, je ne veux pas qu'ils aient pitié de moi, je suis capable de me débrouiller, même s'il est vrai que je suis quelque peu perdu entre les dédalles des rues qui passent et se ressemblent toutes. Mais, au bout d'une bonne heure passée sous le froid et la neige, j'aperçois le bâtiment blanc, qui est pour moi, un peu comme un hôtel. Les infirmières me voyent arriver les mains dans les poches, alors qu'elles les ont tremblantes, elles ont l'air de s'être inquiéter pour moi. Elles me parlent gentiment, m'explique qu'il ne faut pas que je m'enfuisse, mais à dire vrai, je m'en fiche un peu, la seule pensée qui m'obnubile est celle de ma future famille, mais encore faudrait-il que quelqu'un veuille de moi, et cela n'est pas gagné, je le sais. Je me couche, le coeur sombre, mais les pensées claires après avoir enfin réussi à parler. Quelques minutes durant, je ne trouve le sommeil, stressé, mais, éreinté par cette journée chargée en émotions, je dors, l'esprit tranquille, ou presque. Je me lève dans une journée encore baignée de nuit, le soleil se levant doucement, profilant ses rayons chaleureux à l'horizon. Je lève le haut de mon corps, et m'assois dans le lit aux draps blancs chiffonés dans tous les sens. Les cicatrices de mes poignets me brûlent, rouges de sang et très certainement indélébiles, elles ne disparaissent, comme ma peine, emplissant mon coeur de douleur un peu plus chaque jour. Je les cachent, du mieux que je peux, mais personne n'es dupe, je le sais. J'attends, assis, sans ne faire quoi que ce soit. Le regard perdu dans le vide du ciel encré, la main droite posée sur mon menton clair. Les secondes, les minutes passent, mes yeux émeraude filtrent la fenêtre de plexiglas où le soleil apparaît désormais, bien présent dans le ciel opalescent où les nuages rosés se promènent. Quelques minutes après, j'entends, sans grande surprise, la porte blanche grinçer doucement, dans un silence habituel. Des pas se font entendre, résonnant sur le sol blanc de ma chambre, où je suis là depuis maintenant presque un mois. Comme chaque jour, Nanako, mon infirmière, viens vérifier mon état, me fait quelques piqûres au besoin, ne me provquant désormais plus aucune douleur. Puis, dès qu'elle a terminer de vérifier, elle part dans des discours interminable, où je pers quelque fois le fil. mais aujourd'hui, je ne l'écoute que d'une oreille distraite, espérant qu'elle finira au plus vite, pour que je puisse quitter la pièce par la fenêtre légèrement entrouverte d'où sort un air frais faisant voleter mes cheveux. Enfin sortie, Nanako revient quelques minutes plus tard, alors que je m'apprêtais à ouvrir en grand la fenêtre. N'y prêtant pas attention, elle disparaît à nouveau derrière la porte, en la fermant doucement. Je m'habille en vitesse, puis saute par la fenêtre en arrivant, assez maladroitement, sur mes grandes jambes. Je cours jusqu'à ce que j'aperçoive la facade blanche et lisse du bâtiment que je cherche des yeux. L'homme, qui se prénomme Hishigi, m'attend derrière son bureau grisâtre, m'attendant depuis au moins dix bonnes minutes. Cependant, il ne semble pas impatient, un sourire illuminant son visage, encore plus radieux que celui avec lequel il m'avais accueilli voilà une semaine. Apparemment, il m'a trouvé une famille d'accueil, il sourit toujours en m'expliquant cela, comme si ma famille était bien. Je l'écoute, mais mon regard se pose sur un homme et une femme, apparement en couple, leurs rires résonnent, cristallins, tout comme ceux de mes parents. Ils discutent, sourient, ils me paraissent différents des autres personnes, sans que je ne sache pourquoi, ils accrochent mon regard vert. Je détourne les yeux, ayant conscience de les fixer trop intensément, je me raccroche aux paroles d'Hishigi, mais avec difficulté. Soudain, j'aperçois deux formes s'asseoir à mes côtés. Mes yeux surpris regardent le couple qui me sourit, je ne dis rien, ébahi, que les personnes que j'observais quelques minutes auparavant, sont désormais à mes côtés, et peut-être, ma future famille. On m'annonce que je vais rester avec eux une semaine entière pour voir si je m'adapte et si ma famille m'accepte ou non. Je sais qu'il faudra que je sois un minimum sage, mais je ne pourrais leur cacher ma vraie personnalité pour qu'ils mettent à la porte après. En fin de compte, je ne mérite peut-être pas que des personnes s'intéressent à moi, tout simplement. Je sens une main chaude et chaleureuse se poser sur mon épaule frêle, et remarque l'homme qui va me servir de tuteur. J'arrive à lui esquisser un sourire, qui reste tout de même forcé. Puis, après, ça y est, j'y suis. Après avoir vivement récupéré mes affaires à l'hôpital et ai-je dit au revoir à Nanako et à toute l'équipe que je me retrouve à l'arrière de la voiture, tandis que la radio émet un son extrêment bas par rapport aux paroles de mes tuteurs qui me parlent doucement de mon passé, qu'il ne fallait pas que je m'inquiète. Je n'écoute que très peu leurs paroles mais remarque le regard complice qu'ils se lancent, comme si seuls eux savaient quelque chose que j'ignore encore. Cependant ce regard n'est pas joyeux, non, sombre, je devine qu'ils me cachent encore quelque chose dont je ne parvins à déviner ce que c'est. Nous arrivons devant un portail blanc s'ouvrant alors que la voiture grise s'en approche. Je sors doucement de la voiture, essayant de ne pas claquer la porte derrière moi. La maison est magnifique. Grande et blanche, elle s'élance majestueusement dans le ciel bleu, les fenêtres ouvertes. La grande porte de chêne semble loin, juste devant environ cinq marches se dressent à la manière des palais. Sur mes côtés, de magnifiques bosquets et de grands arbres s'élancent, des fleurs dont les couleurs illuminent mon visage tant elles sont belles. Quelqu'un atterit sur moi, m'arrachant à ma rêverie. La voix claire de ma tutrice résonne dans le jardin, sans pour autant qu'elle ne crie:

    - Haruko ! Descends d'Edward, voyons ! Tu va l'étouffer !

    La jeune fille espiègle aux cheveux marrons, assisse sur moi, redescend en souriant et en s'excusant. Tout le monde rigole, moi le premier, même si les cailloux s'enfoncent quelque peu dans ma peau blanche. Cela fait longtemps que je n'avais ri comme ça, et malgré le fait que je ne peux me l'avouer, je suis bien. La main d'Haruko se tend vers moi avant que je ne l'attrape vivement et me relève, époussetant mes vêtements. J'aperçois, perché sur le porche de la porte, un garçon d'environ douze ans, deux de plus que moi, donc. Il me regarde, d'un mauvais regard, ses yeux noirs et profonds défiant les miens. Il ne tient pas longtemps et, se retournant vivement, rentre dans la maison. Kazumi, ma tutrice, le laisse s'en aller dans un profond soupir las, et me déclare presque avec pitié qu'il n'était pas d'accord à accueillir un nouveau membre dans la famille pour diverses raisons. Mes sourcils se froncent lorsque sa voix devient moins claire à certains passages de ces paroles, n'ajoutant aucune explication à ses mots. Nous pénétrons à l'intérieur de la maison sans attendre. Kazumi me montre toutes les pièces tandis qu'Ishiro me donne tout commentaire qu'il juge utile. Cela me rappelle étrangement mon enfance, lorsque, encore tout petit, mes parents me présentaient chaque pièce comme un bijou, commentaires à l'appui, comme le fait si bien mon nouveau tuteur. Je sais qu'il me suit, ce gars, je le sens, il me suit, me fuit, comme une ombre, constamment avec moi. La semaine passe vite, chaque jour, les rires éclatent dans la maison, tantôt en raison des bêtises d'Haruko, elle que je considère déjà comme ma véritable petite soeur tant elle me rappelle Keikoku, éprise de liberté et ne pouvant rester en place. Ils me semblent tous si heureux, ils ne me parlent jamais de mon passé lugubre, sand doute leur en a-t-on déjà parlé. Le dernier soir, je ne sais pas quoi faire, alors, comme à mon habitude après les rires, je retourne à ma solitude dans la chambre bleuâtre que m'a accordé la famille. Je m'affake sur le lit, faisant trembler les rideaux du lit à baldaquin tandis que je sens les ressorts grincer sous mon poids. Un petit bruit se fait soudain entendre sur la porte, et quelques secondes plus tard, mon tuteur,Ichiru,est devant moi, un sourire énigmatique au visage tandis que je souris en apercevant l'ombre d'Haruko qui se dessine, en se cachant derrière le dos de son père. Je vais pour fermer la porte et en profite pour tirer la langue à la jeune protagoniste avant de me tourner vers, peut-être, mon futur père. Un silence oppressant s'installe dans la pièce, chacun semblant chercher ces mots. Je m'exclame d'une voix forte

    - Je vous re...
    -Edward...Nous avons pris notre décision.

    Je déglutis, une sentation de vide me tiraillant, je savais que cela se passerait comme ça. Je baisse les yeux sur le parquet de couleur brunâtre que je ne verrais sans doute plus jamais. Mes yeux me piquent tandis que je distingue encore la présence de la petite fille derrière la porte et que la voix de celui que j'aurais pu appeller mon tuteur est prêt à me dire qu'il va jeter, pour je ne sais quelle raison. Je ne sais pourquoi j'ai ces réactions puériles au fond de moi, je devais m'y attendre de toute manière, mais c'était comme chaque membre, chaque pièce, chaque moment avec cette famille me semblait étincelant comme le soleil et reconfortant comme si toute mon enfance n'avait jamais existé. Il se tourne enfin vers moi, son visage caché par le grand lit au milieu de la pièce. Je lme vois déglutir tandis qu'il prononce les mots que j'attends avec, presque, impatience, celle de ne plus m'attarder sur ces choses inutiles.

    - Je...C'est moi qui ai décidé de cette décision, les autres n'en savent strictement rien. Je sais que ton passé à été rude, nous en avons longtemps parlé avec le notaire. Je sais que cela t'aurait fait très plaisir d'avoir une famille d'accueil dans laquelle tu aurais été bien mais...J'ai le malheur de te dire que tu resteras de longues, ô très longues années avec nous, et je peux te dire que tu va devoir nous supporter! Bienvenue Edward...Dawson.

    Je le regarde, étonné tandis que je ne parvins à réaliser ce qui m'arrive. Des gouttes brillent sur mes jouesn éprouvé par la tristesse et le bonheur de cette nouvelle soudaine qui me procure tant de joie. Je saute dans les bras ouverts de mon tuteur, tandis que nous nous donnons des claques mutuelles dans le dos, nous déchirant des larmes des yeux, tellement nous sommes heureux. J'entends soudainement la petite porte blanche grincer et aperçois le regard marron de ma petite soeur, un sourire espiègle au visage tandis qu'elle me tire la langue, satisfaite de son coup. Je lui réplique un sourire avec enthousiasme avant que celle-ci ne m'atterisse aussi dans les bras. Je sens ses mains se glisser sur mon dos frêle tandis que je sens aussi des gouttes sur mon cou et me laisse déborder aussi, Ichiru nous rejoignant. Tous les trois, là, entourés chacun les autres, nous sommes biens, nous ne quitterons jamais, que ça plaise ou non aux gens. Puis nous descendons enfin à l'étage inférieur, allant rejoindre Izumy et Eisaku, qui nous attendent, l'air anxieux de la décision qu'à pris leur mari ou leur père. Je reste étonné devant la réaction extrêmement jovial d'Eisaku tandis que mon père leur apprend que je fais désormais partie de la famille Nagoshi. Nous nous prenons tous dans les bras, c'est si chaud, si bon, cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti cette impression
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